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A BLOIS, UN ACCUEIL DE JOUR "PLUS APAISANT" POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE PRÉCARITÉ

Par Henri Brissot, journaliste à la rédaction de Blois de La Nouvelle République

Publié le 15 avril 2019, sur le site internet de la Nouvelle République

La maison de la veille sociale de l’ASLD a déménagé dans des locaux qui font l’unanimité.

" On se sent vraiment très bien. On est dans un lieu lumineux, beaucoup plus apaisant. Les gens ont davantage envie de venir et de s’investir. Il y a plus de dialogue, moins de tensions."

Valérie Marchau a retrouvé le sourire depuis que l’accueil de jour de l’ASLD  a déménagé en février dernier dans de beaux locaux refaits à neuf avenue de Châteaudun.
" On avait l’impression d’être dans une cave "

Travailleuse sociale, elle est chargée de l’accueil des personnes en situation de précarité. 

" Depuis que nous sommes installés ici, je perçois une nette différence de comportement. Elles se sentent plus respectées, davantage reconnues et se ressourcent vraiment. Elles se sentent mieux et nous aussi. "
Cela faisait six ans que l’accueil de jour était organisé dans une maison du boulevard Daniel-Dupuis. Mais pas dans les meilleures conditions, loin s’en faut. « Il n’y a pas photo entre les deux lieux, témoigne Armand, un habitué. On avait l’impression d’être dans une cave alors qu’ici, c’est convivial. » Patrick partage le même enthousiasme. « C’est propre, tout est joli. C’est le jour et la nuit avec l’ancien accueil. »


Pour mener à bien cette opération, l’ASLD a dû débourser 440.000 € (voir le montage financier ci-dessous). « On a acheté la maison dans son jus avec une superficie disponible de 200 m2, confie la directrice de l’ASLD Sandrine Fontaine. Il a fallu casser les murs afin de créer de grands espaces. On a fait construire une véranda. Au premier étage, ce sont les bureaux. A l’extérieur, nous avons plus de 1.000 m2 de jardin. »
Il y a six ans, l’ASLD avait installé la maison de la veille sociale boulevard Daniel-Dupuis. « Mais les locaux sont vite devenus trop exigus, explique la directrice. Et puis on voulait un lieu qui soit plus valorisant et plus qualitatif. C’est pourquoi on a fait le choix de porter ce projet. Cela a été possible grâce au soutien de l’État et de nombreuses structures. »


En 2018, 145 personnes sont passées par l’accueil de jour et, parmi elles, 107 hommes seuls, soit une moyenne d’une vingtaine par jour. Sur place, elles bénéficient d’un repas le midi mais peuvent aussi prendre une douche, laver leur linge, vaquer à diverses activités ou tout simplement se reposer bien au chaud. Nouveauté, un point Internet est désormais accessible à toutes. « Notre volonté est de les aider à revenir dans le circuit classique de l’insertion et qu’elles se saisissent des dispositifs existants, appuie Sandrine Fontaine. Et sans la moindre obligation. »


Repères

> Coût total du projet : 440.000 € (50.000 € de l’État, 35.000 € de l’Anah, 30.000 € de la Fondation Abbé-Pierre, 25.000 € de la Ville de Blois, 20.000 € d’Emmaüs Blois, 70.000 € sur les fonds propres de l’ASLD, 210.000 € d’emprunt).
> La Maison de la veille sociale de l’ASLD abrite au 31, avenue de Châteaudun l’accueil de jour et le SIAO qui coordonne l’offre et la demande d’hébergement ou de logement accompagné.
> L’accueil de jour est ouvert au public en situation de précarité, du lundi au vendredi, de 9 h à 16 heures.

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